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Quelques photos et leurs histoires

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Femmes indigènes de la tribu Cofàn de Dureno

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Taïta Mayor Gonzalo

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Le peuple A’i Cofan de Dureno en Équateur

Tanya est la fille du « taïta ». Mère d’une petite fille elle porte fièrement, tout comme les autres jeunes filles indigènes de cette communauté, costume et peintures de visage traditionnels.

Elle a étudié les plantes médicinales de la forêt et a aujourd’hui commencé ses propres plantations au cœur de l'Amazonie.

Gonzalo fait partie des maîtres taïtas de la communauté Cofan. Si le village de Dureno possède son pilier politique en la personne du maire, le pillier social et culturel est représenté par le Mayor. Il soigne et guérit, guide et protège les hommes et la forêt. En ces temps de challenge son rôle est d’autant plus important qu’il est au coeur d’une réflexion majeure de ces communautés par rapport au monde extérieur, à son apport et à ses dangers.

Le peuple A’i Cofan, est un peuple indigène d’Amazonie répartis, dont il ne reste qu’environ 2000 membres répartis en Equateur majoritairement, mais également en Colombie. Leur culture est l’une des plus anciennes d’Amazonie, à ce titre ils se considèrent comme les gardiens de la forêt. Nous nous rendons sur leur territoire en Equateur, dans la commune de Dureno, pour y rencontrer Gonzalo, « homme de médecine », autrement appelé taïta (chamane travaillant spécifiquement avec l’ayahuasca) et Mayor équivalent de « maître » pour son niveau de savoir hors du commun. Le taïta est le pilier de sa société. Il représente le lien, mais aussi le médecin, il est le réceptacle de savoirs millénaires tant dans l’astral avec le yagé (autre nom pour l’ayahuasca) que dans la 3D. Il maîtrise la forêt, les plantes, mais aussi le réseau fluvial qui leur permet de circuler à travers la fôret amazonienne et donc de survivre. C’est un homme de terrain.

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La amiga

On me demande souvent si la Colombie est un pays dangereux, or ce qui m’a le plus frappé lors de ma toute première visite du pays, c’est le côté chaleureux de ses habitants, leur sourire et leur côté fraternel. Les gens s’entraident tout comme cette jeune femme venue spontanément prêter main forte à l’un de ses amis sur son stand au marché, aussi appelé « Galeria ». La bonne humeur et la joie qui se dégagent de cette image reflètent la réalité humaine du pays et de la région du Huila.

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La galeria

Ce marché est aussi un lieu paisible où l’on peut se poser tel un rocher dans la tempête, répit au coeur d’un tourbillon. Chacun y trouve sa place. Chaque regard a une histoire.

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Roberto

Il est la figure emblématique de la «Galéria» de San Agustin. Roberto n’est pas que vendeur sur le marché, il est aussi ce qu’on appelle un lien social. Connaissant tout le monde, il vend ses fruits et légumes, mais rend aussi beaucoup service. Il est l’ami de tout le monde et fait office de référent sur le marché. Sa bonne humeur est communicative. Jamais avare de bons mots, la galeria ne serait pas la même sans lui.

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Lien social

Les Cofàn vivent en communauté où cohabitent toutes les générations. Le savoir des anciens est valorisé, tandis que les enfants bénéficient encore d’une surveillance sociale de tous. Ils sont donc éduqués non pas par leurs seuls parents, mais également par les grands-parents, les oncles, les tantes et les autres membres qui constituent le groupe. Ils est très surprenant d’ailleurs de voir à quel point ils sont vifs, interessants, obéissants et curieux de tout !

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Le respect transgénérationel

La communauté Cofan de Dureno est consciente que les enfants représentent l’avenir. Ils bénéficient d’une éducation à double culture, apprenant l’espagnol à l’école, mais aussi le «A’ingae », un isolat linguistique parlé par le peuple Cofan. Ils peuvent s’ils le souhaitent participer aux cérémonies de yagé dès l’âge de 5 ans. Les enfants de cette cité sont très libres et ouverts d’esprits. Ils sont conscient, comprenant le lien avec la terre, ainsi que celui à qui nous lie à l’invisible. Ce qui est d’ailleurs frappant lorsque l’on arrive à Dureno ce sont les rires des enfants qui résonnent à travers les rues en permanence.

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L'artisanat au cœur d'une culture ​

L’artisanat est l’un des piliers de la culture Cofàn. Ce sont en général les femmes qui confectionnent de magnifiques bijoux faits de plumes, de perles et de graines. Elles excellent également dans la réalisation de coiffes traditionnelles, de vêtements, d’instruments en tout genre.

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La Maloca

C'est est le lieu sacré où se déroulent les cérémonies ayahuasca

Elle peut prendre plusieurs formes : soit sous forme de hutte, ou forme cathédrale avec un pilier central, soit sous forme d’abri à plusieurs pans, avec pour constante de pouvoir y accrocher les hamacs dans lesquels les participants seront couchés pendant toute la cérémonie, c’est-à-dire toute la nuit. Les Malocas se dressent au milieu de la forêt, qu’il s’agisse comme ici de la forêt amazonienne, ou de lieux plus confidentiels, l’essentiel étant d’être en contact avec la nature, élément central et indissociable qui, en lien avec la plante, permet au taïta de soigner.

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Le yoko

C'est une plante dite énergisante dont la principale utilisation chez les Cofàn est celle d’un vomitif. Il s’agit d’en boire à plusieurs reprises afin de se purifier et surtout de préparer l’estomac afin qu’il soit plus perméable au yagé dans la soirée. Il est à préciser qu’une diète stricte est nécéssaire avant toute cérémonie. Certains aliments en effets neutralisent l’action de la plante, ou entrent en « collision » avec celle-ci avec des effets totalement indésirables, outre un énergisant et un vomitif, il faut savoir que le yoko peut apporter des bienfaits curatifs dans le cadre de certaines maladies.

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Le tabac, une plante sacrée

Si les taïta travaillent avec l'ayahuasca, les chamanes eux se tournent vers d'autre plantes.
Le tabac en est un parfait exemple, puisque en tant que plante sacrée, il possède un esprit et peut lui aussi guérir.

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La musique au centre des cérémonies

Quel que soit la tribu, la musique est primordiale dans les cérémonies.
Le taïta possede le plus souvent un talent, comme ici la guitare.

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Un lieu de convivialité

Les participants eux aussi amènent leurs instruments et jouent de concert en début de soirée ou au crépuscule.

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Le tambour, fil d'Ariane

C'est par le tambour que sont rythmées les cérémonies. Il permet de garder le lien avec le réel ou de se transcender. 

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